Terme équivoque. on peut distinguer
- la conscience morale : capacité de juger ce qu'il est bon ou mauvais moralement de faire, avant la décision ("ma conscience me dit que je dois faire x") ou après l'action (mauvaise conscience, bonne conscience...)
- la conscience sensible : capacité de percevoir son environnement et sensations qui peuvent y être liées (être conscient ou inconscient)
- la conscience de soi : capacité de penser à soi - marquée dans la langue par les pronoms personnels en première personne (je; moi; mon, mien...)
Dans tous les cas, la conscience est une propriété de l'esprit ou de ses activités, au point qu'elle est d'ailleurs souvent considérée comme synonyme.
par ailleurs, en tant qu'elle est une dimension essentielle de la personne (soi), elle est aussi souvent tenue pour synonyme de cette dernière : chez Hegel, par exemple, une conscience = une personne. Il s'agit alors d'une métonymie.