« Les peintres sont dans la dépendance de la nature ; elle leur sert constamment de modèle ; ils tirent parti de ses éléments les meilleurs et les plus beaux pour s’ingénier à la copier ou à l’imiter. Cette dépendance éternelle, c’est à Giotto, peintre de Florence, qu’on la doit. Car, après tant d’années de guerres et de malheurs, les règles de la bonne peinture et des techniques qui s’y rapportent avaient été oubliées et Giotto seul, bien que né parmi des artistes médiocres, les ressuscita et, par un don de Dieu, les ramena des erreurs où elles se perdaient vers une voie que l’on peut considérer comme la meilleure ».